Passi

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Je Zappe Et Je Mate

(Et le p'tit futé-lé grandit...)

Câblé sur télé, l'image, le son sont mes spectres,
Les programmes, je becte et les directs je m'injecte,
Je suis un enfant de la télé, fonce-dé aux rediffusés,
Flash-back dans le passé, conditionné, barbé
Aux sagas des séries et Bang-Bang à l'américaine,
Starsky, Star Trek et tout ce qui engrène
Pose une question pour un champion,
Parle-moi d'émissions, Argot Margot,
Je connais les ragots, J'suis barjot comme Columbo,
Comme un Lundi, un Samedi mat'ou un Jour du Seigneur,
J'suis un télephile, Au-delà du Réel,
Télé commandant chez les zappeurs
A cause de leurs bêtise, mon crâne est un bouillon de Culture Pub
Dans les films, j'veux du feu, d'l'amour et d'l'aventure.

Refrain:
La Une, la Deux m'ont pris dans leur jeu,
La Trois, la Quatre je zappe et je mate,
La Cinq, la Six en sont les complices,
Baeucoup d' argent, de guerre et de sexe à la télé,
La Une, la Deux m'ont pris dans leur jeu,
La Trois, la Quatre je zappe et je mate,
La Cinq, la Six en sont les complices,
Câblé, survolté, j'ai le syndrome du canapé.

Stade 2, télé allumée, même sous la couette, elle m'appelle,
19/20, j'suis avec elle, comme a minuit ou à 14 heures
Quand j'me lève en jogging, je veux des Matins bonheur,
Marié, deux enfants, faire du téléshopping,
Moi, Chapeau melon, des pompes en cuir,
Un papa connu comme Cousteau,
J'veux des jumeaux Heckel Jeckel, un Cosby Show,
Mon chien sera Scoubisou, se tapera Lassie,
Des histoires naturelles dans ma Maison dans la prairie,
Placer ma Famille en or haut dans la Pyramide,
Sortird'la Zone Interdite et des histoires stupides,
Un beau cabriolet d'Amour, Gloire et Beauté.
Oui, j'suis matérialiste, J'veux ce que je vois dans le poste.
J'lance la Roue de la fortune, j'ai ma Chance dans la Chanson,
Les lettres valent du chiffre, je hais les artistes à deux francs,
Fa Si La Chanter, tocard, Je mets ton clip sur le Boulevard.

Refain

Troisième mi-temps, tout le sport, je suis fou de Téléfoot,
Je suis la Télé le Dimanche,
L'équipe du Dimanche me branche,
J'erre dans la Marche du siècle, parle-moi de Capital,
Y'a trop de bluff dans nos pages,
Les magazines, les reportages,
Tout est possible, manipulé sous les projecteurs,
Controlé à la télé et Nulle part ailleurs,
T'y crois pas, t'y crois pas, Sans aucun doute ça se discute,
Taratata, j'abats les masques, butte l'image qui percute,
Oui, l'audimat n'est qu'une histoire de gent-ar.
Gag vidéo, moi j'suis pas un Guignol du Flash info,
Sors ton Oeil du cyclone, t'as perdu de vue le Vrai du faux,
Quand tous les médias bosseront bien, je s'rai Témoin n°1.

La Une, la Deux m'ont pris dans leur jeu
La Trois, la Quatre je zappe et je mate
La Cinq, la Six en sont les complices
Baeucoup d' argent, de guerre et de sexe à la télé
La Une, la Deux m'ont pris dans leur jeu
La Trois, la Quatre je zappe et je mate
La Cinq, la Six en sont les complices
Survolté comme un taureau fou, j'ai le syndrome du canapé
La Une, la Deux m' ont pris dans leur jeu
La Trois, la Quatre je zappe et je mate
La Cinq, la Six en sont les complices
Baeucoup d' argent, de guerre et de sexe à la télé
La Une, la Deux m' ont pris dans leur jeu
La Trois, la Quatre je zappe et je mate
La Cinq, la Six en sont les complices
Câblé, survolté, j'ai le syndrome du canapé

(Vas-y étudie l'terrain...)



Le Monde Est A Moi


(Passi - Akhenaton / Akhenaton) Passi - Le monde est à moi
Vieux, t'as pas été parfait ou inparfait, à présent je fais.
Je suis mineur, j'ai MONTANA NORIEGA dans le cerveau.
Un des jeunots, qui pour la maille, au vice est devenu pro.
Trop de blème-pro dans mes propos, je me la joue escroc,
devant les flics je vais oser, à la KAIZER SOZE.
L'art du Neiman fait que Shetane plane avec moi en bécanne.
Tu nous testes, on te tanne, tu contestes, on te canne.
Alarmé, tire l'alarme et si les flics sortent leurs armes,
comme à Parme, Palerme, le drame a son charme,
Loi du plus ouf tu dit par ouf, on s'en fout, on te fout.
j'ai faim et comme dit HAMED "on pour tous, tous sur un".
Elevé au Rap, Ragga, rates, au zetla, à la tape,
aux soirées cité, ciné, séries télé.
Où les autres ont été pris, tu verras, je réussis.
Je ris de tes faux pas, maintenant le monde est à moi.

Refrain
Trop de morts dans les quartiers, trop de cannés plantés.
Dans des villes hantées, tentés par la fonce-dé, l'argent ancré,
l'illicite incite, excite, plus rien ne suscite la réussite.

Je veux rentrer dans les soirées, le schlass dans la poche pour charcier,
pêter les pétasses à la pelle comme EDDY BARCLAY.
Rap à fond dans ma caisse large, avec mes potes, capte un spot de hasch.
Estouffer les pouffes que je kidnappe, blatte dans mon appart,
je rêve de sabrer le Moët, pêtes, chie le cul posé sur du marbre,
casino, black jack, sapés blindés au schnaps,
jouer fric caisse, s'iol te faut ma femme au craps.
L'Italo harissa encaisse les francs fissa,
fait passer SOSSA pour un livreur d'Allo-Pizza.

Sales faces de rascals comme équipe, clic clic.
Tombe les Levis, si tu résistes tu repars en slip, fils.
Me jeter dans mon jet, Get 27 dans ma pogne, malpoli,
roter à table comme AL CAPONE, pêter le ballon dirigeable.
Nique la hala, touche pas hasa le monde est à moi.

Refrain

Marre de guetter, galérer, goûter aux gains veulent les gamins,
de rien à partir, grossir, devenir quelqu'un, le rêve ricain.
Comme l'Etat détourner, faire un compte en Suisse,
défiler en boubou le 14 juillet sur les Champs-Elisées.
Un chef afro, le son de KOFFI OLOMIDE
dans un jaguar immatriculé NP (Nègre de la Pègre).
Toque léopard, gri-gri sacrifié aux joues,
je foutrai le saka-saka dans le petit Robert comme dans Julia.
PASSI aussi aime donner des banquets et banquer,
embarquer avec des bouquets des poupées dans mes baraques et
casquer mercos, gardes baraqués, clebs, putes privées,
sauver les miens des galères sur le pavé,
des G.A.V., des gens gavés, crevés d'entraver,
dans mon quartier je veux entendre Avé.
Putain, rouler un pays à la BERLUSCONI, l'Italie,
lié à forza, sa mille-fa et le monde à soi.

Refrain

"A ma famille et mon secteur A,
Inaya, LE MONDE EST A TOI "...


Il Fait Chaud

Refrain :
Il fait chaud, de Villiers-Garges-Sarcelles,
à Paris Porte de la Chapelle, Lyon et Marseille,
il fait chaud, il fait de plus en plus chaud...

C'est l'été, c'est bon la température va monter.
Voilà les beautés, les décoletés,
les nouvelles modes sexy-serrées,
les faits-divers, les Boom-Boom de quartier.
Zoom, gros plan de la tête aux pieds,
les petits, les grands veulent peser.
Les bruits de bécane se précèdent,
les marques, les sapes se succèdent.
Y'a des coupes nettes sur les mecs, en quète
d'un biz ou d'une bonne fête.
Aux pieds j'ai mes blanches baskets,
en main une fraiche canette.
Clair, classe est mon survêt. Mon air est angélique,
mais j'ai sous ma casquette une vision diabolique.
Ah ! PASSI apprécie, quand se vantent les vertus.
Tous les corps les superflus, nos vues sont braquées dessus.
Sous tes lunettes admire les gos, quand...

Refrain

C'est comme ces dimanches au parc, au lac avec les mamzelles.
Les mecs ont la Santé font un break et font du zèle.
Ceux honnis à Hony, ou qui ont "Fleury" dans les Bois d'Arcy,
regoûtent petit à petit, au plaisir de la vie.
Pique-nique, brochettes grillées, puis poulet torpillé,
y'a les copains, les copains des copains, et à la fin on est plein.
Les PAPAS pleins au rhum, roupillent, font la sieste sous soleil.
Les MAMAS surveillent leurs filles. Et malgré les conseils,
elles tombent dans les vices des malins, dans les toiles qu'ils tissent.
Tandis que les tam-tams retentissent, ces fleurettes fleurissent.
Toutes veulent être bonnes, mignonnes pour aller biguiner.
Elles veulent bouger et sont tentées, même par un Paris polué.
Pour ça les mecs il faut de l'essence dans le cabriolet,
c'est la pénurie, mais aussi la saison des gens cambriolés.
Qui ne fait pas tout pour s'envoler, rouler, et se la couler douce,
une beauté à ses côtés, quand...

Refrain

Pectoraux + gros kilos = stoko en maillot.
Pour la maille, certains biznessent ou travaillent
même au Mc Do.
D'autres tapent foot et basket sur des terrains en gravier,
tandis que le marchand de glace passe,
les petits ne tiennent plus en place.
"Mamako Makossa", l'été est là c'est comme ça.
Bizness, Bouyave, Boisson, tu sais les 3B c'est ça.
Les lolitas sont speed, la tendance est humide.
37°2 à l'ombre, et le soleil surplombe,
c'est l'été, ça circule, sur les filles ça fabule.
Canicule, l'ambiance est bonne, je suis avec mon
groupuscule. Le bitume brûle,
le téléphone sonne, les soirées se calculent,
Arcade, Formule 1, dans les tel-ho du ghetto,
il fait ch...

Refrain

INTRO:
Pigalle samedi minuit capote saloperie de carotte,
dansez, ce soir Mephisto a la cote,
miséricorde à ceux qui vont en profiter,
et à quelques pas de là, dans les cités...

Ca pue la merde, ça sent l'herbe,
les gens sont comme des Serbes,
dans le quartier veulent "Cartier, Lacoste, Ralph",
sans claquer, beaucoup sont claqués.
Des Bombes, CRS, des militaires,
"A mort les porcs" en décor sur les murs dehors,
2. 1 : Passi étudie le terrain
1. 2. 3 : ça sent le souffre et le dawa.
Réalité dans l'escalier, le petit sous télé grandit,
vit du "Kamé Améha" amené au canné planté,
tu me pousses, le pushka tousse, nos vies,
c'est nos bourses, tracer, y passer ou tout casser.
Tes grands plans MJC, assez ! Le million, le million !!
On s'envenime pour peser, donc encore l'autre nuit,
les flammes du mal ont frappé la té-ci,
le temps des mots terminé, prier c'est grillé.
Là-haut ça repond pas, donc on s'allie au diable.
Et comme Atila, on va piétiner ci et là,
prendre par le sabre.

REFRAIN

Le sang et le feu sont réclamés par la foule,
sur le bitume l'engrenage se déroule.
Foutre le dawa, nicker la rhala,
les flammes de l'enfer vu que le paradis n'est pas. (2x)

Coups de crocs d'escrocs qui s'escroquent,
évoluent dans nos rues. Salut !
La nuit, les loups font du biz, les cerbères sont à l'affšt.
Le prolétaire du PMU fonce-dé au rouge va te viser.
Halte sur l'asphalte, tout est si vite arrivé.
Bienvenue dans les cités où la police ne va plus.
Nos zipots récoltent le fruit d'actes désinvoltes,
survoltés comme des pits survoltent, traquent
avec leurs colts.
1 : coup de pression.
/"Vas-y, baisse les yeux petite salope"/
2 : course poursuite, voilà les flammes sur le macadam,
ça part en vrille, se nique et se bousille.
Plus de combat dans la ville, ça se troue et s'enfile.
Pour tous c'est le même "bitin", la réputation,
il faut le butin et ça se butte pour des histoires à franc un.
Ca bršle à la mémoire du disparu, trop l'ont vu.
Croquer, "coker", t'es choqué, OK c'est déréglé,
mais nous sommes des satellites sans orbite.

REFRAIN

309, keufs, prépare ton bluff,
22, 22, v'là que le bleu bave, bute, et fait feu.
Bouge tes seufs. Le diable débarque au tié-quar
pendant les premières larmes.
On fait appel à la flamme pour calmer les ’mes.
Ca veut se venger dans la foulée, allez,
certains vont bršler. D'autres pour se défouler
viendront aussi tout péter, féler des vitrines,
casser, filer, recéler, penser au blé,
le biz continue à rouler.
Barres de fer, CRS, casques, fumigènes, boucliers,
tant pis pour les affolés, ça va charger, détaler.
Barrages installés, les pavés vont volés, olé,
le sang va couler et plus tard le maton te guette.
Certains vont tourner, tourner, gaméler, galérer,
les ’mes vont danser, les scar-las sortent blasés,
viennent embraser les esprits bršlants, surexcités,
c'est certain, les plombs vont sauter,
ma 6 T va cr.....

REFRAIN

 
     

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