TELEPHONE
     
 


Prenez un enfant
et faites-en un roi
Couvre-le d'or et de diamants
Cachez-vous en attendant
Vous n'attendrez pas longtemps
Les vautours tournent autour
de l'enfant

Le blé a les dents acérées
Et les hyènes vont le dévorer
Le môme deviendra banquier
Ou le môme sera lessive, lessive

Je dis, argent, trop cher,
trop grand
La vie n'a pas de prix

Prends ton meilleur ami,
fais-en un ennemi
Je t'achète et je te vends
Vautre dans le coma
du commun des mortels
Mon pote, t'es comme un rat,
t'es commun, c'est mortel
Les vautours tournent autour
toujours

Criez NON a l'esclavage
Et payez-leurs
de nouvelles cages
Faites installer des pièges
La ou commence la rage,
la rage
e dis, argent, trop cher,
trop grand
La vie n'a pas de prix

Un compte bloque,
l'autre a découvert
Maintenant, banque !

Les vautours tournent autour
de nous maintenant

Tu en as, tu n'en n'as pas
Tu n'as pas vraiment le choix
Un mur de briques devant toi
Il est temps, dépense-toi,
dépense-toi

Je dis, argent, trop cher
trop grand
La vie n'a pas de prix


Quelque chose en toi
ne tourne pas rond
Un je ne sais quoi
qui me laisse con
Quelque chose en toi
ne tourne pas rond
mais autour de moi
tout tourne si rond

Des balles doum doum
aux roues des bagnoles
Au rythme tchouc tchouc
du train des Batignolles
Au murmure de la ville
au matin des nuits folles
Rien ne t'affole

Et j'aime encore mieux ça
Oui je préfère ça
Oh j'aime encore mieux ça
Car c'est vraiment toi
Et rien d'autre que toi
Non rien d'autre que toi

Quelque chose en toi
ne tourne pas rond
Mais dans tes pattes en rond
moi je fais ron-ron
Quelque chose en toi
ne tourne pas rond
Mais autour de moi
toi tu fais un rond

Et les balles doum doum
aux roues des bagnoles
Et la vie des saints
et leurs auréoles
Le murmure de la ville
et des ses machines molles
Rien ne t'affole

Et j'aime encore mieux ça
Oui je préfère ça
Oh j'aime encore mieux ça
Oui j'aime encore mieux ça

Car ça c'est vraiment toi
Ca se sent, ça se sent
que c'est toi
Et rien d'autre que toi
Non rien d'autre que toi


Cendrillon pour ses vingt ans
Est la plus jolie des enfants
Son bel amant, le prince charmant
La prend sur son cheval blanc
Elle oublie le temps
Dans son palais d'argent
Pour ne pas voir qu'un nouveau jour se lève
Elle ferme les yeux et dans ses rêves
Elle part, jolie petite histoire ( bis )
Cendrillon pour ses trente ans
Est la plus triste des mamans
Son bel amant a foutu l'camp
Avec la belle au bois dormant
Elle a vu cent chevaux blanc
Loin d'elle emmener ses enfants
Elle commence à boire
A traîner dans les bars
Emmitouflée dans son cafard
Maintenant elle fait le trottoir
Elle part, jolie petite histoire ( bis )
Dis ans de cette vie ont suffit
A la changer en junkie
Et dans un sommeil infini
Cendrillon voit finir sa vie
Les lumières dansent
Dans son ambulance
Mais elle tue sa dernière chance
Tout ça n'a plus d'importance
Elle part
Fin de l'histoire
Notre père qui êtes si vieux
As-tu vraiment fais de ton mieux
Car sur la terre et dans les cieux
Tes anges n'aiment pas devenir vieux


Ecoute! Tu es le long, long serpent
Tortueux et vicieux
Tu siffles au fond d'un monde creux
Qui t'empêche d'oser
Prisonnier de ce trop vieux panier
Tes barreaux sont d'osier
Et tu peux t'en tirer
Doucement onduler
Ta prison est en toi
Le poison est en toi
Allez crache ton venin, crache ton venin
Crache ton venin crache ton venin
Mais donne-moi la main
Tu verras ce sera bien, enfin
Tu es une panthère dedans
Tu es seule maintenant
Mais il te faut chasser pour être rassasiée
Dans ta gueule, des poignards
Taquinent tes mâchoires
Et dans tes yeux l'espoir
Allume un feu tout noir, tout noir
Alors reste là, et attends moi
Bientôt c'est le moment
Fais toi les dents, fais toi les dents
Fais toi les dents, fais toi les dents
Maintenant!
Attention! En y mordant dedans
Tu te tâches de sang, pourtant...
Tu pleures?
Tu pleures tu n'as plus faim, tu regardes des mains
Tu pleures tu n'as plus faim, tu regardes deux mains
On ne mange pas sans se tâcher
Tu es un homme maintenant tu sais
Pourquoi toujours, pourquoi toujours
Pourquoi toujours mordre la main
Qui se tend vers ta main
Allez crache ton venin, crache ton venin
Je dis crache ton venin
Allez crache ton venin
Crache! crache!
Crache! crache ton venin
Crache! crache! ( bis )
Crache ton venin
Crache! crache! ( bis )
Crache ton venin
Crache! crache! ( ter )
Crache! Crache! ( ter )
Mais donne-moi la main
Tu verras ce sera bien
Enfin, enfin...


Je veux vous parler
de l'arme de demain
Enfantée du monde
elle en sera la fin
Je veux vous parler de moi,
de vous
Je vois a l'intérieur
Des images, des couleurs
Qui ne sont pas a moi
qui parfois me font peur
Sensations qui peuvent
me rendre fou
Nos sens sont nos fils
nous pauvres marionnettes
Nos sens sont le chemin
qui mène droit a nos têtes

La bombe humaine
tu la tiens dans ta main
Tu as l'détonateur
Juste a cote du coeur
La bombe humaine
c'est toi elle t'appartient
Si tu laisses quelqu'un
prendre en main ton destin
C'est la fin, la fin

Mon père ne dort plus
sans prendre ses calmants
Maman ne travaille plus
sans ses excitants
Quelqu'un leur vend
de quoi tenir le coup
Je suis un électron
bombarde de protons
Le rythme de la ville
C'est ça mon vrai patron
Je suis charge d'électricité
Si par malheur au coeur
de l'accélérateur
J'rencontre une particule
qui m'mette de sale humeur
Oh, faudrait pas que
j'me laisse aller
Faudrait pas que
j'me laisse aller, non

La bombe humaine,
tu la tiens dans ta main
Tu as l'détonateur
juste a cote du coeur
La bombe humaine,
c'est toi elle t'appartient
Si tu laisses quelqu'un
prendre en main ton destin
C'est la fin

Bombe humaine
c'est l'arme de demain
Bombe humaine
tu la tiens dans ta main
Bombe humaine
c'est toi elle t'appartient
Si tu laisse quelqu'un
prendre ce qui te tient
C'est la
fin


Le jour s'est levé
Sur une étrange idée
Je crois que j'ai rêvé
Que ce soir je mourrais
Le jour s'est levé
Plein de perplexité
Si ce n'était pas un rêve
Qu'il faille s'en aller
S 'en aller
Comme le jour avançait
En moi je pensais
Si ce n'était pas un rêve
J'ai tout à aimer
Quand le jour s'est couché
J'ai réalisé
Que ce n'était qu'une trêve
Dans ma réalité
Nous sommes ici pour croire
Rien d'autre à laisser croire
Croire que l'on meurt ce soir
Pour qui veux bien voir
Le voile est levé
Sur ma pauvreté
Qu'ai-je donc à garder
Qui ne sera sofflé
Oui, le voile est levé
Tout est si coloré
Qu'ai-je donc à donner
Que la nuit m'a soufflé
Nous sommes ici pour croire
Rien d'autre à laisser croire
Croire que l'on meurt ce soir
Et qu'il est déjà tard
Déjà tard
Mais pas trop tard
A toi de voir
A toi de croire
Le jour s'est levé
Sur cette étrange idée
La vie n'est qu'une journée
Et la mort qu'une nuit
La vie n'est ajournée
Que si la mort lui nuit


Je crois que tu te fais mal
Je crois que t'es un peu pâle
Tu sais ce que ça fait
Tu es toujours refait, après
Tu sais ce que ça fait
Et puis tu le refais..
Tu le refais

Oubli ça
Comme on let's face the daylight,
Oubli ça
It's gonna be all right,
Oubli ça
Tu sais ce qu'elle te fait
Tu te sent tout défait
Tu sais ce qu'elle te fait
Et puis tu le refais..
tu le refais

Oubli ça
Oubli ça

Tu marches dans les rues
Tu marches sans être vu
Tu n'a plus rien à perdre
Non, tu n'as que le manque à gagner

Oublie la, allez viens!
Je sens que tu te sent seul,
Oubli ça
Tu sais tu n'es pas tout seul
Oubli ça
Tu marches dans les rues
On n'te reconnaît plus
Tu n'a plus rien à perdre
Tu n'as..
Que le manque à gagner

Tu sais ce que ça fait
Tu te sent tout défait
Tu sais ce que ca fait
Et puis tu le refais
Tu sais ce qu'elle te fait
Tu te sens tout effet
Tu sais ce qu'elle te fait
Et puis tu le refais
Tu le refais, tu le refais, tu le refais

 


Est-ce l'envie
Où est-ce ton corps
Est-ce notre vie
Qui fait que ca dure encore

Est-ce ton bonheur
Où est-ce mon honneur
Qui me tient prisonnier
Ou qui me fait geôlier

Est-ce l'habitude
Toujours la même attitude
Le vide de chaque jour
Ou le manque d'amour

Est-ce l'amour,
Etrange amour
Est-ce la douceur
De tes caresses, mon coeur

Une dure limite, un mur d'amour
Dure limite, amour pas mûr
Pas mûr, pas mûr

Mur, tessons de bouteilles
Grilles et chiens qui veillent
Chacun sur ses gardes, qui monte la garde
Les frontières, échecs d'hier
Les autres terres, tout nos cimetières

Une dure limite, un mur d'amour
Dure limite, amour pas mûr
Pas mûr, pas mûr

Dure limite, mur d'amour
Dure limite, amour pas mûr
Pas mûr ( bis ) pas mûr ( bis )

Et le mur de Berlin n'a pas, n'a pas de fin
Non le mur de Berlin, t'en a un, j'en ai un
Il coupe la terre en deux, comme une grosse pomme
Il coupe ta tête en deux, comme la première pomme, un peu
Il coupe ta tête en deux
Et te fais femme ou homme, si tu veux
Il serpente entre deux terres
Et te fais faire toutes les guerres, toutes les guerres

Une dure limite, un mur d'amour
Une dure limite
Moeurs d'amour, moeurs d'amour
Une dure, dure, dure limite ( ter )
Dure limite


Un peu trop loin
De toi pour être bien
Et trop de liens
Pour aller bien loin
Si j'ai besoin de rester seul, enfermé
C'est que je cherche quelque part à retrouver
Une idée franche qui ne coupe plus
En tranches, la vie, à coups
De sous-entendus

Un peu trop loin
De toi pour être bien
Et trop de liens
Pour aller bien loin
Si j'ai besoin d'aller fouiner tout à coup
Dans les rues sombres où attendent les loups-garous
Pas de choix, j'irai jusqu'au bout

Me disperser en millions de milliers
Si j'ai besoin de te téléphoner
A midi à minuit je veux te retrouver
Ce que tu m'a manqué, tu m'as manqué
Mes escapades, mes dérobades
M'ont encore déchiré

Un peu trop près
Un peu trop distrait
Et trop d'attrait
Pour ce que je fais
Moitié ouverte, moitié fermée
Ma double vie m'oblige a osciller
Ma double vie m'oblige à oublier
Les verres de contact qu'on veut me poser

Un peu trop loin
De toi pour être bien
Et trop de liens
Pour aller bien loin
Un peu trop loin
De toi pour être bien
Et trop de liens
Pour aller bien!

 
     

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