HUGUES AUFRAY
     
 

Merci à Laetitia pour ces paroles


Dis-moi, Céline, les années ont passé
Pourquoi n'as-tu jamais pensé à te marier ?
De tout's mes soeurs qui vivaient ici
Tu es la seule sans mari

Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu as, tu as toujours de beaux yeux
Ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu aurais pu rendre un homme heureux

Dis-moi, Céline, toi qui es notre aînée
Toi qui fus notre mèr', toi qui l'as remplacée
N'as-tu vécu pour nous autrefois
Que sans jamais penser à toi ?

Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu as, tu as toujours de beaux yeux
Ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu aurais pu rendre un homme heureux

Dis-moi, Céline, qu'est il donc devenu
Ce gentil fiancé qu'on n'a jamais revu ?
Est-c' pour ne pas nous abandonner
Que tu l'as laissé s'en aller ?

Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu as, tu as toujours de beaux yeux
Ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu aurais pu rendre un homme heureux

Mais non, Céline, ta vie n'est pas perdue
Nous sommes les enfants que tu n'as jamais eus
Il y a longtemps que je le savais
Et je ne l'oublierai jamais

Ne pleure pas, non, ne pleure pas
Tu as toujours les yeux d'autrefois
Ne pleure pas, non, ne pleure pas
Nous resterons toujours près de toi
Nous resterons toujours près de toi


C'est un fameux trois-mâts fin comme un oiseau
Hissez haut Santiano
Dix-huit noeuds quatre cents tonneaux
Je suis fier d'y être matelot

Tiens bon la vague et tiens bon le vent
Hissez haut Santiano
Si Dieu veut toujours droit devant
Nous irons jusqu'à San Francisco

Je pars pour de longs mois en laissant Margot
Hissez haut Santiano
D'y penser j'avais le coeur gros
En doublant les feux de Saint-Malo

Tiens bon la vague et tiens bon le vent
Hissez haut Santiano
Si Dieu veut toujours droit devant
Nous irons jusqu'à San Francisco

On prétend que là-bas l'argent coule à flot
Hissez haut Santiano
On trouve l'or au fond des ruisseaux
J'en ramènerai plusieurs lingots

Tiens bon la vague et tiens bon le vent
Hissez haut Santiano
Si Dieu veut toujours droit devant
Nous irons jusqu'à San Francisco

Un jour je reviendrai chargé de cadeaux
Hissez haut Santiano
Au pays j'irai voir Margot
A son doigt je passerai l'anneau

Tiens bon le cap et tiens bon le flot
Hissez haut Santiano
Sur la mer qui fait le gros dos
Nous irons jusqu'à San Francisco


C'est une maison bleue accrochée à ma mémoire
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là ont jeté la clé

On se retrouve ensemble après des années de route
On écoutera Tom à la guitare, Giles à la kena
Jusqu'à la nuit noire

(…)

 
     

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