ETIENNE DAHO
     
 


Bleu comme toi

Je suis ailleurs mais où est-ce d’ailleurs ?
On me trouve parfois là-haut sous les toits
Il est en l’air un monde un peu meilleur
Tu m’retrouve parfois là-haut sous les toits
Ton regard est sombre comme un ciel d’hiver, vert
Ton regard est fou lorsque l’univers, vert, flamboie

Ton ailleurs est ici, sauf erreur
Tu te couches parfois aux creux de mes bras
Et l’on oublie souvent le jour et l’heure
On se touche parfois du bout de nos doigts
Les nuits sans soleil, quel ange nous veille ?
Les nuits sans soleil, un singe nous veille, je veille

Le monde est comme toi, le monde est bleu
Comme toi, toi
Le monde est comme toi, le monde est bleu
Comme toi, je veille

La nuit porte conseil et je sais
Le mal que l’on nous fait
Le mal que l’on nous fait parfois
Et mon humeur est down, down, down
Down

Et mon humeur est down, down, down, down (…)

La nuit porte conseil et je sais
Le mal que l’on nous fait
Le mal que l’on nous fait parfois
Et mon humeur est down, down, down
Down

Le monde est Bleu comme toi


Des heures hindoues

Heure hindoue, rentrer tard
Tard ou tôt, c’est comme on l’entend
Et j’ai l’idée d’une idée dans les airs
Et décoller de ce bitume et ces pavés
A fond de cale dans l’air silencieux
Oublier cette putain de pluie, la nuit est finie
Peut-être enfin demain nous appartient

Gemini, même si je n’suis rien, si j’suis personne, personne
Gemini, un grain de poussière dans la grisaille
Gemini, un parfum qui vient de quelque part
Où les portes ne sont pas closes
Over the rainbow

Heure hindoue, rentrer tôt
Tôt ou tard, c’est comme on le sent
Et j’ai l’idée d’m’élever Dans l’espace
Oublier ce putain d’ennui, la nuit est finie
Je sais enfine que demain nous appartient

Gemini, même si je n’suis rien, si j’suis personne, personne
Gemini, un grain de poussière dans la grisaille
Gemini, je crois en quelque chose, quelque part
C’est sûr il y a autre chose
Over the rainbow

Heures hindoues, imprécises
Et tu voudrais que je t’emmène, alors viens
Dans ma vie martienne


Tombé pour la France

Be bop, pieds nus sous la lune,
Sans foi ni toit ni fortune
Je passe mon temps à faire n’importe quoi
Sur les pistes, noires de préférence,
Quand le démon de la danse
Me prend le corps, je fais n’importe quoi,
J’en sais rien

Dum di la, je m’étourdis, ça ne suffit pas
A m’faire oublier que t’es plus là
J’ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t’aimais pas
Si tu r’viens, n’attends pas qu’au bout d’une corde mon corps balance

Be bop, pieds nus sous la lune,
Sans foi ni toi ni personne
Je crois bien que j’f’rais n’importe quoi
Pour te voir cinq minutes encore
A Sables d’or, près des dunes,
Je te raconterai n’importe quoi
Ce sera bien

Dum di la, je m’étourdis, ça ne suffit pas
A m’faire oublier que t’es plus là
J’ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t’aimais pas
Si tu r’viens, n’attends pas que je sois tombé pour la France

Pour te voir cinq minutes encore
A Sables d’or, près des dunes,
Je te raconterai n’importe quoi
Ce sera bien

Dum di la, je m’étourdis, ça ne suffit pas
A m’faire oublier que t’es plus là
J’ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t’aimais pas
Si tu r’viens, n’attends pas que je sois tombé pour la France

 
     

<< Back